Hier, midi. Je largue les amarres, direction la Martinique. Les conditions météos sont excellentes, entre 10 et 15 nœuds de vent et un petit mètre de houle prévus.
Je me glisse devant Pingouin au mouillage, nous ne savons pas vraiment quand nous nous reverrons. Puis direction le large. L’émotion me saisit, forte, sans doute un peu d’appréhension à l’idée de cette quinzaine de jours, mais sûrement aussi la tristesse de quitter des gens qu’on aime, et ce pays.
Le chenal entre les îles est venté mais la (...)