Hier, c’était Philippe qui racontait sa traversée de l’Atlantique l’année dernière, et sa rencontre avec une mystérieuse baleine qui arracha son safran. Huit heures à poireauter dans son radeau de survie, avant qu’un roulier envoyé par le CROSS ne vienne le récupérer.
Aujourd’hui, un journaliste de Voiles & Voiliers me demande les coordonnées de Eric et son Pogo 40, qui nous avait accueilli le soir de notre arrivée de transat. [1].
Parti il y a quinze jours de Guadeloupe pour la transat retour, il a heurté un OFNI [2]
à 750 milles de Horta. Ils étaient au portant, filant à 15 nœuds dans un vent de 30/35 nds. Repérés par un Hercules des Coast Guards qui se rendaient à la commémoration du naufrage du Titanic, ils ont été récupérés par un chalutier espagnol, puis un navire hôpital qui les a déposé à Horta.
Comme le disait Eric dans son mail : “Autant dire que tous ces marins espagnols nous ont rappelé ce qu’est la solidarité des gens de mer.“
Et ces deux expériences rappellent aussi que ça n’arrive pas qu’aux autres.
Il faut que je revoie mes procédures, moi, tiens. Juste au cas où.
Vos commentaires
Super.... Avec ce genre d’info et notre départ qui approche, comment veux tu que je motive ma co-skip ?
Plus sérieusement, si tu as plus d’infos, je suis preneur (off line)
La motivation, c’est simple : dis-lui que 3gouttes ne va pas à 15 nœuds ;-)
Ok les espagnols sont top mais c’est pas la meilleure circonstance pour un rapprochement latin !
Un petit coucou terrien ! Oui revois donc les procédures et prends soin de toi. Des bises motardes.